Nous terminons notre lecture de l’ouvrage de Descartes, par cette dernière partie, le deuxième volet de la « connaissance de la nature ». Et comme c’était le cas, dans les cours précédents, nous terminerons par des questions dont le but est de vous accompagner dans votre lecture et pour vous permettre de l’approfondir.
IV CONNAISSANCE DE LA NATURE (suite)
F. Sixième partie du Discours de la Méthode
« Et en la dernière, quelles choses il croit être requises pour aller plus en avant en la recherche de la nature qu’il n’a été, et quelles raisons l’ont fait écrire. »
Le but de Descartes, dans l’ultime partie de cette préface, est de chercher à susciter la curiosité du public et de rechercher des mécènes. En douze paragraphes et deux mouvements, l’auteur déploie sa stratégie.
1°) [para.1 à 3] Le premier moment montre que la connaissance doit maîtriser la nature.
Pour Descartes, la philosophie doit être pratique et rendre maître les hommes « comme maîtres et possesseurs de la nature ». Pour cela, il faut combiner les raisonnements théoriques et les observations expérimentales. Il insiste sur la nécessité des expérimentations pour la recherche scientifique.
2°} [para.4 à 12] Le second moment nous montre les hésitations de Descartes à publier ou ne pas publier.
D’abord, Descartes passe en revue les motifs qui pourraient encore le forcer à publier, puis il reprend les raisons tout aussi fortes qui le retiennent (la confrontation de ses thèses avec celles des autres lui fait courir le risque d’être attaqué et dérangé dans ses recherches), et enfin, il dit pourquoi il ne livre que des fragments et des aperçus de sa physique.
QUESTIONS
- Que signifie « procurer autant qu’il est en nous le bien général de tous les hommes » [2ème paragraphe] ? Quel est ce bien ?
- Comment interpréter la célèbre formule : « nous rendre comme maître et possesseur de la nature » ? Dieu n’est-il pas le seul à maîtriser et à posséder la nature ?
- Un seul homme peut-il venir à bout de la connaissance des forces naturelles ? Descartes pense-t-il épuiser ces ressources à lui seul ?
- A quoi sert l’image du lierre, et que prouve-t-elle contre les scolastiques qui cherchent à expliquer la nature à partir des livres du maître ?
- Maîtrise et démiurgie : peut-on tout se permettre envers ce qu’on maîtrise ?
- La brièveté de la vie et ses conséquences éthiques ?
- Devoirs de l’homme privé, devoirs de l’homme public : que doit-on à l’humanité ?
Vous pouvez utiliser la fonction commentaire ci-dessous et y déposer vos contributions relatives à la lecture de cette première partie de l’ouvrage et concernant les réponses aux questions.
